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Confrérie du
choupin de Liège
Défense des légumes cultivés en notre bonne province de Liège et en particulier
du choupin.
La Confrérie du Choupin est née en 1973 au sein de la Société Royale " Les
Cultivateurs Liégeois ". Cette société regroupant des professionnels remonte à
1860. Elle trouvait ses origines, plusieurs siècles avant cela, dans un des
trente-deux Bons Vieux Métiers de la Principauté de Liège ; les Cotîs et Cherwis.
D’après certaines sources, le choupin est une spécialité typiquement liégeoise.
Après 1815, des maraîchers venus de France se sont installés en notre bonne
province et ont apporté dans leurs bagages deux choux, un nommé " cœur de bœuf "
et l’autre " le pointu ". Par sélection et hybridation, la forme et goût se sont
transformés, deux types de choux ont été cultivés ; l’un petit et hâtif (Pétry)
et l’autre grand et tardif (Dubois-Devillers). Un croisement des deux variétés
aurait donné naissance au choupin actuel. Ce chou est d’une forme assez
particulière, rappelant celle d’un ballon de rugby. Sa production s’étale de mai
à septembre. Il est un légume exceptionnel, en ce sens qu’il offre une
délicatesse de goût et que sa cuisson est inodore, contrairement à bon nombre
d’autre choux.
Ce légume constitue actuellement le cheval de bataille de la société et c’est
sous son symbole, assez semblable au gland qui orne notre perron, que les
maraîchers ont décidé de faire revivre les traditions de leur ancienne
profession. Ce chou convient admirablement à un grand nombre de préparations
originales. L’on trouve le choupin généralement dans certains grands magasins en
région wallonne et principalement au stand tenu par notre confrérie dans
différentes manifestations où nous sommes présents.
Il est à noter que notre Confrérie a aussi un caractère philanthropique, car
elle aide dans la mesure de ses moyens des associations dans le besoin.
En savoir plus
Le choupin est un légume. C’est un chou en forme de ballon de rugby, formé,
autour d'un cœur tendre, de feuilles plus vertes, allongées et légèrement
courbes.
Je me contenterai de vous rappeler brièvement ses qualités : il cuit
pratiquement sans odeur, il est digeste, même pour les estomacs les plus
délicats, et il se prête à une foule de préparations plus traditionnelles et
succulentes les unes que les autres.
Comme les questions que l'on pose le plus souvent aux membres de la Confrérie
tournent autour des recettes possibles, je vous les indiquerai en quelques mots
:
-
on peut farcir le choupin entier ou en feuilles avant de le cuire à l'étouffée
avec du vin ou de la bière;
-
il fait d'excellentes grosses soupes et potées;
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il est l'accompagnement rêvé du gibier, surtout à plumes;
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gratiné, il relève viandes et volailles.
A propos de gratin, nous vous conseillons celui-ci. Vous prenez du choupin
blanchi et concassé, vous y mêlez une béchamel bien relevée, des dés de
véritable jambon d'Ardenne ou de lard fumé, des baies de genévrier; vous
recouvrez de fromage râpé, gratinez et flambez au péket. Vous servez bouillant
en cassolettes ou sur tourtes. C'est tout simplement délicieux.
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