Couque de
Dinant et de "Rins"
Spécialité de la ville belge de Wallonie dont elle porte le
nom, la « couque de Dinant » est une sorte de biscuits extrêmement dur parfumé
avec un mélange de cannelle, de clou de girofle, d'anis, de gingembre, et de
parts de pur miel, moulé avec de moules en bois de poirier, de noyer et de hêtre
selon des formes très variées : animaux, objets divers, personnages, motifs
floraux etc.
La cuisson, dans un four préchauffé à 300°C pendant 15 minutes, c’est-à-dire dès
que le miel est caramélisé. En refroidissant, la couque de Dinant durcit ce qui
lui permet de se conserver indéfiniment.
Origine de cette préparation
L’origine de cette spécialité remonte au XVe siècle, lors du siège de la Ville
par Charles le Téméraire en 1466. Les Dinantais, privés de victuailles et ne
disposant que de miel et de farine, imaginèrent d’en faire une pâte et de la
cuire. Cette pâte étant très ferme, ils l’imprimèrent dans le négatif des
dinanderies et obtinrent ainsi les dessins les plus variés.
La couque de Dinant est probablement un avatar des préparations faites pour les
bateliers de la Meuse.
Parce que le biscuit est très dur, beaucoup de gens n'arrivent pas à l'entamer
de leurs dents. La couque de Rins, du nom de l'ouvrier-pâtissier qui la créa, en
est une variante molle (par ajout de sucre) de la couque de Dinant qui est aussi
produite à Dinant. La couque de Rins est moins connue.
Temps total: 30 à 60 minutes
Temps de préparation: 20 minutes
Temps de cuisson: 15 min.
Difficulté: Requiert une certaine dextérité
Ingrédients:
- 100 g de farine de froment : 1 mesure
- miel toutes fleurs : 0,3 mesure
- sucre semoule fondu : 0,1 mesure
- poudre à lever : 1 soupçon
Préparation:
- Mélanger tous les ingrédients pour obtenir une pâte bien ferme.
- La pâte est fraisée, puis laminée selon l'épaisseur du moule qui va être
utilisé.
- La pâte est ensuite découpée à l'emporte-pièce (cet emporte-pièce,
naturellement doit correspondre au moule que l'on va employer).
- Un à un, les pâtons sont incorporés dans le moule. On y imprime la pâte
en tapotant avec la paume de la main.
- Le pâton est démoulé, instantanément.
- Le pâton imprimé est dressé sur une plaque de cuisson initialement très
légèrement huilée.
Cuisson :
- Cuire dans un four préchauffé à 300°C. pendant 15 minutes. La couque est
cuite dès que le miel est caramélisé.
UNE VARIANTE : La
Couque de Rins (de Dinant)
On doit La Couque de Rins à la maladresse d’un ouvrier
journalier qui, au 19ème siècle, ajouta par mégarde, du sucre à la recette
traditionnelle. Notre homme - Jean François "RINS" — jura d’améliorer la
préparation manquée… Un peu de cannelle a suffit. La tradition orale a conservé
le nom du maladroit tandis que la qualité de la découverte a forgé la renommée
du biscuit. Aujourd’hui, la couque de Monsieur "RINS" s’impose comme une
friandise de tous les instants, offrant une texture moelleuse et une saveur
rappelant celle du pain d’épices.
Remarques:
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Mais comment fait-on pour déguster une couque de Dinant ?
C’est « la » question que tout le monde se pose en découvrant ce biscuit
joli mais tellement dur qu’on y casserait ses dents. Pas nécessaire de
croquer dans cette couque, il suffit tout simplement de briser un morceau et
le sucer pour laisser libérer les arômes de miel.
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Si la couque de Dinant se déguste donc un peu comme un
caramel et se trempe même dans le café ou dans le thé, certains préfèrent
tout simplement s’en servir comme… Décoration murale !
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L’origine de ce biscuit remonterait à la fin du 15ème
siècle, lors du Siège de Dinant par Charles le Téméraire, époque où les
habitants ne disposaient que de peu de ressources. Ils imaginent alors une
pâte composée de miel et de farine qu’ils placent dans des moules décoratifs
et chauffent jusqu’à ce que le miel caramélise.
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Certains apprécieront également la couque de Rins (aucun
rapport avec la ville de Reims), une sorte de version plus molle que celle
de Dinant.
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